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Comment devenir franchisé ?
Les points à connaître pour bien choisir sa franchise, les côtés négatifs et les côtés positifs du statut de franchisé…
Claire et Alain, couple à la ville et partenaires franchisés MABOUL’ depuis mai 2023, vous présentent leur parcours d’entrepreneurs et leur expérience au sein du réseau MABOUL’, sans édulcorant et avec le cœur (comme nos glaces).
Claire : Tout d’abord on cherchait un nouveau défi pro et à pousser les murs. On voulait donc de la mobilité, hors de question d’ouvrir un magasin. L’idée du food truck faisait son chemin. Ensuite, ça a été l’histoire d’une rencontre humaine avec Gregory* et d’un beau projet avec des glaces de qualité. Et vendre un produit de qualité, c’est un point important, surtout quand vos clients le consomment quasiment devant vous.
Alain : En effet, on s’était déjà bien renseignés et on avait lancé certaines démarches pour ouvrir un food truck type crêperie. C’est donc avec beaucoup de réalisme qu’on a vu tous les avantages à ouvrir une franchise de qualité. En plus, le commerce des glaces présente un certains nombres d’avantages bien spécifiques par rapport à la food salée : pas de gros nettoyage comme peut le demander la cuisson de la viande des burgers, pas de préparation comme la pâte à crêpes ou les salades. Autre bonus : pas de perte, puisqu’avec le respect de la chaîne du froid, les glaces ne bougent pas.
* Fondateur de MABOUL’
Claire : De manière générale, quand on ouvre une franchise, on bénéficie de tout ce qui a déjà été mis en place par la marque en termes de communication (site internet, réseaux sociaux, plateformes de vente…), de branding (nom commercial, logo, relation presse, plaquette…), de notoriété ou d’image de marque mais aussi d’analyse du marché. C’est très précieux. Il faut être bien en accord avec ce que représente la marque, se retrousser les manches, vivre de son aventure, et cela vaut le coup.
Alain : J’ajouterai aussi que l’accompagnement de la franchise joue un rôle très important. En ce qui nous concerne, MABOUL’ a fait un très gros travail d’étude des zones de chalandise et Grégory nous a expliqué, en connaissance de cause, les événements à privilégier ou encore ceux qui ont l’air très bien mais qui seront déceptifs pour un produit comme le nôtre. L’expérience du terrain, les années avec des erreurs stratégiques de débutant… Tout cela a été éprouvé, et cela nous fait donc gagner du temps et de l’argent.
Claire : Effectivement, avant de nous lancer sur les routes, nous avons reçu une vraie formation initiale de la part de notre franchise, pas juste un document d’information. Ce qui a ainsi permis un vrai partage d’expériences et de connaissances avec le franchiseur. Un exemple ? On nous a fourni un prévisionnel éprouvé et donc assez réaliste. On n’est pas déçu.
Claire : En tant que franchisé, on est totalement autonome sur notre planning, mais aussi sur le choix des événements. La marque nous conseille mais nous encourage aussi à pousser les portes de nos envies. L’écoute est totale et plus les projets sont MABOUL’ , plus on sent une énergie pour nous aider à les réaliser. Du coup, si on veut uniquement faire des fêtes de villages, des expo ou toutes les fêtes à la figue de notre zone de chalandise, c’est à nous de voir, tant qu’on respecte le contrat avec la marque et que l’on paye la redevance tous les mois. Grégory nous a beaucoup aidés à anticiper tous les points importants lors d’une installation dans un festival. Même ceux qui paraissent évidents, mais qui ne le sont pas forcément.
Alain : Oui en effet, comme arriver avec notre camion qui a besoin d’être branché (pour les congélateurs des glaces) et qu’on découvre que la ligne d’électricité prévue a été oubliée… Ou que le terrain est finalement trop pentu… Bref des “surprises” dont tout le monde se passerait bien.
Claire : Et autre bonus, en ce qui nous concerne, à la différence d’autres franchises, MABOUL’ ne vous demande pas de faire un chiffre d’affaires minimum pour conserver le droit d’exploitation. Tant que vous réglez la redevance et respectez les consignes, vous avez les rênes.
Alain : Quel que soit le projet de franchise, vous aurez forcément une grosse étape administrative qui peut être un peu décourageante si on n’est pas accompagné. C’est le lot de toute création d’entreprise, quel que soit le statut juridique. Le dépôt de dossier pour l’emprunt chez un banquier est aussi important que délicat : étude de marché, création du business plan, avoir un apport personnel ou non, choisir la bonne banque…
Claire : Être franchisé, c’est avoir à gérer son activité dans sa globalité, comme toujours dans l’entreprenariat. On ne vend pas uniquement des glaces. En plus d’être commerçant, on est chef d’entreprise, ce qui implique de s’occuper de la prospection, de la relation clientèle, de la comptabilité, des commandes de fournitures, de son chargement…
Alain : En ce qui concerne notre activité plus particulièrement, il faut pas mal d’énergie pour enchaîner plusieurs événements : Faire sa journée au premier endroit (de l’installation, au rangement en passant par la vente), puis couvrir la route jusqu’à l’événement suivant, tout en étant à l’heure pour s’installer le matin, même si le rush est prévu seulement l’après-midi. L’amplitude horaire est grande. C’est aussi génial que fatiguant !
Claire : La première année est assez délicate, surtout qu’il faut avancer des frais, comme les réservations des emplacements en mars pour juin. Cela peut représenter plusieurs milliers d’euros. Un investissement incontournable pour le reste de la saison.
Alain : Je confirme ! De ma propre expérience, il est bon de commencer avec une petite trésorerie, non seulement pour faire face aux investissements mais aussi pour être plus serein et pourvoir aux imprévus.
Claire : Cet aspect là du franchisé compte particulièrement pour les food truck, il faut bien penser à avoir de la place pour ranger le camion en toute sécurité et le brancher h24 (coucou les congélateurs). Auquel il faut ajouter près de 35-40m² d’espace de rangement pour les cornets de glace, les pots, les boissons…
Boulangerie, salades, glaces, enseigne internationale, quel que soit le concept de franchise, ou le secteur d’activité, prenez bien le temps de le choisir. Vous serez votre propre patron mais vous aurez aussi des contraintes liées à la marque à respecter. Attention aussi à la zone de chalandise, si vous êtes plusieurs franchisés, vous serez répartis par secteur géographique.
Claire : Tout va dépendre de votre activité, mais les principales charges fixes pour notre camion de glaces artisanales sont : la redevance, la location du camion, l’assurance perte d’exploitation, l’électricité, les frais de fonctionnement (internet, téléphone, rouleau de carte bancaire…), les frais de l’expert comptable …
Alain : Oui, je reviens sur une spécificité de MABOUL’, on n’a pas dû investir dans l’achat du camion pour débuter. On peut aussi le louer. Sinon, à tout ça s’ajoutent bien sûr les variables comme l’essence, l’achat de matière première, la marchandise ou encore les péages. Mais la franchise vous accompagne aussi à anticiper tous ces frais et ainsi minimiser les mauvaises surprises.
Alain : C’est essentiel de bien connaître sa zone de chalandise (la franchise peut vous conseiller et MABOUL’ le fait d’ailleurs très bien) mais aussi son produit et les conditions de la vente. Ce que j’entends par là ? Avant de prendre les rênes d’un camion glacier ambulant, essayez le métier sur une journée complète (de l’installation jusqu’au rangement) en plein festival et sous 40 degrés. Idem si vous préférez une franchise alimentaire type burger, c’est important pour ne pas idéaliser et être déçu.
Claire : Si vous avez déjà une expérience d’entrepreneur ou l’état d’esprit de l’entrepreneur, alors c’est un gros plus. Il faut aussi bien cibler sa clientèle : est ce que tel ou tel événement sera vraiment rentable pour mon activité ? Selon ce que vous vendez, un festival ou un événement privé n’aura pas le même intérêt. Pensez à bien analyser la concurrence, pour ne vendre ni trop cher ni trop peu par rapport aux tarifs pratiqués.
Alain : Contactez des organismes prêts à vous accompagner, à vous donner les bons contacts. On est passé par Initiative Pays d’Aix, on est ravis. N’hésitez pas, non plus, à consulter un avocat pour relire votre contrat de franchise (durée du contrat, droit d’entrée, contrepartie…).
Claire : Le plus important est d’être bien accompagné, autant par vos proches qui vous soutiendront que par des pro qui vous donneront les bonnes ficelles et les bons conseils.
Alain : Rester lucide, quoi qu’il arrive, même sous la pression ou l’euphorie. Cela évite de prendre une décision sous le coup d’une émotion et de la payer cher un peu plus tard.
Claire : J’ajouterai qu’être deux, c’est aussi un gros avantage, ainsi on se complète et on s’aide dans les moments de rush, de pression.. Par exemple, je prends la main sur tout ce qui est comptabilité ou gestion et Alain va être plus fort sur le relationnel avec la clientèle…
Alain : Un dernier conseil : bien cibler votre clientèle. Par exemple, on privilégie les événements privés qui sont les plus intéressants car on est sûr de vendre ce qui est prévu, même s’il pleut. Ce qui n’est pas le cas dans les festivals ou les fêtes de villages.
Claire : Du fun et la liberté ! J’aime énormément la diversité des événements sur lesquels on intervient. Il y en a certains où je n’aurai même pas pu aller sans ce food truck gourmand. J’aime aussi changer de casquette tout au long de la journée, impossible de s’ennuyer. Et puis, MABOUL’ offre aussi une totale autonomie, c’est un gros avantage. Enfin, j’apprécie beaucoup la réaction des gens quand ils dégustent nos glaces et sont étonnés de retrouver une saveur d’enfance ou même un goût authentique dans un dessert glacé.
Alain : Je me régale du contact avec la clientèle, qui est d’ailleurs très variée. Une fois, on a ainsi enchaîné une fête à la saucisse avec une fête privée au bord du lac Léman. Dans les deux cas, on a vendu du plaisir aux gens, un moment de retour en enfance savoureux. Et ça, j’adore, ça crée du lien !
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